Justice : Yves Squercioni ou Janus à la sauce Périgueux
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- Publié le dimanche 23 juin 2013 07:41
- Écrit par Pascal Serre
Depuis son arrivée, en 2006, Yves Squercioni a donné à sa charge de Procureur de la république une dimension contrastée. D’un côté, façon Janus, un personnage plutôt attiré par les médias et une reconnaissance sociale qui n’aurait pas déplu à François Mauriac et, de l’autre, un redoutable Thémis tenant le glaive et la balance. De l'affaire de Jean-François Torelli à celle de Jacques Auzou en passant par la réhabilitation des services judiciaires et la nouvelle carte judiciaire Yves Squercioni a été de toutes les batailles. Son départ suscite des regrets de circonstances.
Médias : liaison fatale
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- Catégorie : Société
- Publié le mardi 18 juin 2013 09:37
- Écrit par Pascal Serre
Avec l’arrivée en janvier du magazine féminin Famosa l’hégémonie du vénérable Journal du Périgord est secouée. Ce dernier, créé en 1989, a traversé une série de crises qui l’on amené à être repris par André Added un entrepreneur ambitieux et truculent qui ne s’est pas fait que des amis. Pour Famosa, la plupart des collaboratrices du nouveau magazine ont été, par le passé, attachées au Journal du Périgord. C’est sur fond de règlement de comptes que les deux magazines envahissent les vitrines des dépositaires de presse.
Xavier Darcos : l'immortel pétrocore
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- Catégorie : Société
- Publié le vendredi 14 juin 2013 09:20
- Écrit par Pascal Serre
Depuis le 13 juin dernier Xavier Darcos est le premier Périgourdin élu à l’Académie française. L’ancien maire de Périgueux sévèrement battu en 2008, écarté du gouvernement en 2010 après avoir essuyé un revers aux élections régionales en Aquitaine et contrarié dans sa candidature à la présidence de l’Établissement public du château, du musée et du domaine national de Versailles, recasé à la présidence de l’Institut français trouve ainsi son véritable destin.
Les gazouilladesde Pascal Serre
Le clown cambrioleur
La vie, c’est le grand cirque, sous le plus grand chapiteau du monde. C’est dans ce refuge imaginaire que je parviens à rester moi-même et à préserver mon olympe. Entre l’ouvrage de Corinne Lhaik Président cambrioleur et celui de Jean-François Marmion Psychologie de la connerie en politique, mais aussi entre deux images parvenues du Brésil en version Tintin au pays de Bolsonaro, je recouvre la marmite du fameux spleen chanceladais qui aurait pu inspirer Denis Tillinac. Et je retrouve le bonheur du clavier.